Mensuelle e-commerce n°34 : Novembre 2023

Image illustrant la mensuelle du mois de Novembre, regroupant toute l'actualité e-commerce, avec le logo SteerFox.

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de Novembre 2023 ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  📰 L’ACTUALITÉ MARCHÉ 📰 ➡️ Le marché de la beauté en ligne en France plafonne. Avec une part des ventes en ligne dans le secteur hygiène-beauté atteignant 13,2% au premier semestre 2023, soit une quasi-stagnation par rapport à l’an dernier, mais une hausse de 1,7 point par rapport à 2020. Le budget annuel moyen pour les achats de beauté en ligne est de 85 euros. Les acteurs généralistes comme Carrefour et Amazon ont augmenté leur part de marché à 5,4% (contre 4,8% en 2020), tandis que les acteurs spécialisés comme Marionnaud conservent 7,7% de PDM, soit un recul de 0,4 point par rapport à 2022, mais un niveau toujours supérieur d’un point par rapport à 2020. ➡️ Le baromètre Future Shopper Wunderman Thompson x WPP explore l’évolution des habitudes de consommation en France. La croissance des achats en ligne continue avec 48 % des achats effectués sur internet en 2023 (vs 47 % en 2022). Parallèlement, les consommateurs restent intolérants à une mauvaise expérience en ligne.Parallèlement, Amazon et les marketplaces continuent de dominer le marché avec 34% des Français qui les utilisent en phase d’inspiration, et 26 % en phase de recherche. La raison principale avancée ?Leur excellent service client et des livraisons rapides. Le commerce social et le commerce de jeux en ligne sont en progression : 44 % des Français interrogés ont acheté via un réseau social en 2023 (+3 points vs 2022) 🔎 L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING 🔎 ➡️ Google commencera à supprimer progressivement la prise en charge des cookies tiers dans Chrome en désactivant ces cookies pour 1 % des utilisateurs à partir du premier trimestre 2024. L’ère sans cookies tiers semble enfin voir le jour. En effet, en prévision d’une suppression plus large pour 100% des utilisateurs de Chrome d’ici au troisième trimestre 2024, Google a décidé de supprimer progressivement les cookies. Ça sera le cas pour 1% des utilisateurs de Google Chrome, dès Janvier. Cette décision vise à améliorer la vie privée des utilisateurs tout en introduisant de nouvelles normes pour la publicité.  ➡️ Google a lancé AR Beauty Ads, un nouveau produit publicitaire pour les marques de beauté, permettant aux consommateurs de tester virtuellement des produits tels que le maquillage des lèvres et des yeux. Les publicités interactives personnalisées visent à stimuler l’engagement des clients. Les premiers tests montrent que les consommateurs passent plus de temps sur les sites web des marques après avoir interagi avec ces publicités. Plus de 50 marques de beauté, notamment L’Oréal et MAC Cosmetics, utilisent déjà la technologie AR de Google. D’autres outils AR pour les essais virtuels de la couleur des cheveux et des fonds de teint sont également disponibles. ➡️ Google Analytics 4 (GA4) supprimera quatre modèles d’attribution et introduira une nouvelle fonctionnalité de « métriques calculées » pour personnaliser les mesures. Les modèles d’attribution First Click, Linear, Time decay et Position-based seront éliminés en octobre 2023, laissant place aux modèles d’attribution data-driven payants et organiques. La suppression des modèles basés sur des règles reflète un changement vers des modèles d’attribution automatisés. Les utilisateurs pourront créer jusqu’à cinq métriques calculées par propriété standard ou 50 pour les propriétés Analytics 360. Cette personnalisation accrue nécessite une gouvernance appropriée pour éviter la confusion et garantir une utilisation efficace.   📱 L’ACTUALITÉ SOCIAL COMMERCE 📱 ➡️ Meta annonce le déploiement progressif de ses premières fonctionnalités publicitaires alimentées par l’IA générative dans son Ads Manager. Ces fonctionnalités, dont la Génération d’Arrière-plan, l’Expansion d’Images et les Variations de Texte, offrent davantage de personnalisation, de productivité et de performance aux annonceurs. Les tests initiaux ont montré que l’IA générative permet de gagner du temps, d’améliorer la créativité et de réduire la fatigue créative. Meta prévoit d’ajouter plus d’outils AI pour aider les annonceurs à mieux cibler leur public et à personnaliser leurs publicités. ➡️ Meta, la société mère de Facebook et Instagram, envisage de proposer une version payante de ses services pour les utilisateurs européens.  En plus précisément les utilisateurs Européens qui refusent de permettre l’exploitation de leurs données personnelles à des fins de publicité ciblée, en réponse au règlement européen de protection des données (RGPD). Cette version expurgée de publicités coûterait 10 euros par mois, ou 13 euros si souscrite via un smartphone pour couvrir les frais d’Apple et Google. L’initiative vise à se conformer au RGPD tout en préservant le modèle économique de Meta, fortement tributaire de la publicité ciblée. Néanmoins, des critiques et des préoccupations ont déjà émergé quant à cette proposition. L’avenir de cette proposition dépendra des régulateurs européens. ➡️ TikTok expérimente un partenariat de recherche avec Google, permettant aux utilisateurs d’effectuer des recherches sur Google.com depuis l’application. Cette initiative pourrait augmenter le trafic et les revenus publicitaires pour les deux entreprises. Google, en difficulté avec un procès antitrust, cherche à maintenir sa part de marché face à des concurrents tels que TikTok. TikTok enrichit également sa fonction de recherche avec des extraits de Wikipédia, des annonces de recherche, et espère tirer parti de données d’utilisateur pour renforcer son ambitieux commerce électronique. Cette collaboration explore de nouveaux comportements de recherche, offrant une perspective innovante dans le monde en évolution des médias sociaux et de la recherche en ligne. ➡️ TikTok teste une version payante et sans publicité de son application. Pour le moment réservé à quelques bêtatesteurs aux USA, l’abonnement permettrait de masquer les annonces. Les utilisateurs se voient proposer de choisir entre la version gratuite avec des publicités ou une expérience sans publicité moyennant 4,99 $ par mois. TikTok cherche ainsi à diversifier ses sources de revenus, en plus de promouvoir TikTok Shop.  ➡️ TikTok lance « Out of Phone », une offre publicitaire extérieure, permettant aux annonceurs de diffuser le contenu TikTok dans le monde réel via des écrans sur des panneaux d’affichage, des kiosques, des cinémas, des bars, et

La checklist incontournable pour préparer vos événements e-commerce du Q4.

Le quatrième trimestre de l’année est une période cruciale et une des plus importantes pour les entreprises du secteur e-commerce. En effet, Halloween, le Black Friday, le Cyber Monday et Noël offrent d’immenses opportunités de ventes. La course est à la performance pour tous les e-commerçants.  Cependant, pour maximiser ces opportunités, une préparation minutieuse est essentielle. Chez SteerFox nous nous efforçons de travailler dans l’anticipation avec chacun de nos clients pour leur permettre de préparer au mieux leurs offres et catalogue produits. La mission, savoir quel produit vendre et sur quel levier.  Dans cet article, nous vous présentons une checklist en six étapes pour vous aider à préparer vos événements e-commerce du Q4 avec succès. Etape 1 – Le choix des produits à prioriser La première étape de votre présentation consiste à déterminer quels produits prioriser. L’IA sera indispensable pour les e-commerçants avec un large catalogue produits. Chez SteerFox, nous nous appuyons sur notre technologie propriétaire. Nos algorithmes de machine learning permettent de scorer le potentiel de vente individuel de chaque produit en catalogue. Parmi les plusieurs dizaines de critères que l’on peut intégrer au calcul du scoring grâce à la technologie, voici les paramètres les plus importants pour ne pas passer à côté de votre dernier trimestre e-commerce :  Les meilleures ventes n-1 : Croisez vos données (onsite, marketplace, en magasin, etc…) pour obtenir les meilleures ventes cross-canal. Les volumes de stock : Favorisez vos produits en surstock et profitez des périodes de forte affluence pour les écouler. La saisonnalité : Mettez en avant les produits saisonniers qui correspondent aux fêtes à venir et qui répondent au mieux aux attentes de votre cible.  Les produits complémentaires (dans la mesure du possible) : Encouragez les ventes croisées en mettant en avant des produits complémentaires.  Les marges : Priorisez les produits qui offrent une marge bénéficiaire élevée.  Les taux de retour : Évitez les produits sujets à des retours fréquents.  L’expédition rapide : Optez pour des produits à expédition rapide. Exemple : expédition garantis sous le sapin.   Ces critères vont vous permettre de scorer le potentiel de vente de vos produits et de créer différents clusters. Des clusters sont des ensembles de produits qui répondent à des règles communes. Voici un exemple de structure basée sur 4 clusters :  Les produits stars : vos top produits qui génèrent du CA de manière rentable. Ces top produits réunissent la grande majorité des critères listés ci-dessus. Ils représentent +80% de votre chiffre d’affaires e-commerce. Vos investissements publicitaires peuvent être maintenus à un bon niveau voir renforcés si vous arrivez à grappiller des parts de marché supplémentaires. Les produits low diffusion : pour lesquels il y a la demande mais votre offre ne vous permet pas de développer vos investissements (faibles marges, stocks insuffisants ou positionnement prix moyen). Vous pouvez continuer la diffusion mais vous ne développerez pas votre CA grâce à ces produits. Attention à bien maîtriser vos investissements. Les produits no diffusion : vos flop produits sur lesquels vous ne devez pas investir par manque de demande sur le marché, de rentabilité ou de conversion. Ce sont souvent des produits ultra saisonniers qui ne convertissent pas une grande partie de l’année. Les produits d’exploration : les produits qui représentent votre potentiel de croissance. Vous devez renforcer vos investissements sur cette partie du catalogue pour donner l’opportunité à certains produits de trouver leurs clients et de générer des ventes. Ce sont souvent des produits pour lesquels vous détenez un avantage concurrentiel à ne pas sous-évaluer : un bon positionnement prix ou la vente de produits complémentaires par exemple   Ces clusters varient tout au long de l’année. Ainsi, une partie du catalogue peut évoluer d’une catégorie à une autre notamment en fonction de la saisonnalité. Télécharger la checklist Etape 2 – Niveaux de remises La deuxième étape consiste à déterminer les niveaux de remise que vous allez offrir. Pour ce faire, il faut :  Trouver le bon équilibre entre l’attrait des promotions et la rentabilité des ventes.  S’appuyer sur des données passées pour savoir quelles remises ont bien fonctionné.    Les résultats d’une étude menée à partir des millions de données de vente multi-canales collectées et agrégées par notre plateforme, nous ont permis de comprendre la sensibilité des acheteurs aux variations de prix entre les marchands. Par exemple, un positionnement prix supérieur de 10% par rapport à vos concurrents peut entraîner une diminution des ventes de 40%. À retenir : Les promotions les plus agressives ne font pas les plus belles ventes. En réalité, cette approche peut parfois avoir l’effet inverse. Il est essentiel de prendre en considération diverses facteurs tels que les marges bénéficiaires, la perception de la qualité, la concurrence et bien d’autres éléments pour réussir sa stratégie de promotion.  Nous avons poursuivi notre étude pour aider les e-commerçants à mieux se positionner lors des périodes de promotions. Cette partie de l’étude se base sur +50 000 ventes multicanales réalisées pendant les soldes d’été 2023 : 28% de remise moyenne sur les produits les plus vendus en période de soldes. Etape 3 – Une HomePage qui génère de l’engagement Votre page d’accueil doit être conçue de manière à susciter l’intérêt des visiteurs.  Mettez en avant les produits visuellement avec les réductions appliquées, utilisez des visuels accrocheurs et assurez-vous que les offres spéciales sont clairement visibles dès que les visiteurs arrivent sur votre site. Télécharger la checklist Etape 4 : Optimiser l’expérience utilisateur au global Assurez-vous que l’expérience utilisateur globale de votre site soit optimale :  Créez une page de catégorie spéciale : Regroupez les produits en promotion pour faciliter la navigation et filtrer par univers de produits (lits, coiffeuses, cuisines, etc.) Assurez-vous que votre site se charge rapidement (- de 2 sec) : Pour cela, utilisez l’outil PageSpeedInsights.  Assurez-vous que votre site soit responsive : 69% des achats effectués sur Shopify lors du Black Friday 2022 l’ont été sur des appareils mobiles.  Créez des files d’attente pour éviter les lenteurs lors des pics de trafic. Habillez les pages aux

Mensuelle e-commerce n°33 : Octobre 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois d’octobre 2023 ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  📰 L’ACTUALITÉ MARCHÉ 📰 ➡️ La FEVAD a publié son bilan e-commerce du 2e trimestre 2023 : -1% pour la vente de produits en ligne (vs 2022). Au deuxième trimestre 2023, le e-commerce en France affiche un chiffre d’affaires de 39,3 milliards d’euros, enregistrant une croissance de 8,3 % par rapport à l’année précédente. Le nombre de transactions a augmenté de 5,3 %, avec 571 millions d’opérations enregistrées. Le panier moyen a également progressé de 2,8 %, atteignant 69 €. Cependant, les consommateurs privilégient les services (+14 %) face à l’inflation, tandis que certaines catégories de produits connaissent des baisses, notamment les produits techniques, l’habillement, et le meuble/décoration. En revanche, les ventes B2B ont augmenté de 5 %, et les sites de voyage enregistrent une hausse de 8 %. ➡️ 80% des cyberacheteurs ont déjà acheté des produits reconditionnés ou de seconde main en ligne.  Selon la 6e édition de l’étude sur l’innovation dans le e-commerce, publiée en septembre et réalisée par KPMG France et la Fevad, l’e-commerce en France continue de croître, atteignant 129 milliards d’euros en 2021. La vente de produits d’occasion en ligne est en forte hausse, avec 80 % des cyberacheteurs ayant déjà acheté des produits reconditionnés ou d’occasion. Cela est alimenté par une recherche de consommation plus responsable, avec 72 % des Français s’engageant dans cette démarche. Cependant, le manque de traçabilité des produits et les craintes de contrefaçons et d’arnaques sont des obstacles à l’achat de produits d’occasion en ligne. ➡️ Les CPM de la publicité numérique ont chuté de 49% en moyenne d’une année sur l’autre.  Il est noté que les CPM de la publicité numérique ont chuté de 49 % en moyenne d’une année sur l’autre, d’après une étude récente de 2 000 entreprises en ligne en Amérique du Nord, englobant divers secteurs.  ➡️ Le secteur du Retail accroît ses investissements programmatiques de 24% par rapport aux autres secteurs d’après une étude de l’Alliance Digitale. L’étude analyse 18 SSP et 1500 sites/applications, notant une baisse des investissements en Display et Vidéo, mais une hausse de 18% en Native. L’audio programmatique progresse de 41%. Le secteur du Retail investit davantage (24%), suivi par l’Automobile (+13%) et le Voyage-Tourisme (+9%). Les annonceurs majeurs incluent Renault, Orange, Amazon, Alphabet et E.Leclerc. ➡️ Le chiffre d’affaires des ventes lié aux fournitures scolaires subit une baisse de 5,2%. D’après LesEchos, l’achat de fournitures scolaires est impacté par l’inflation, avec une baisse de 5,2 % du chiffre d’affaires des ventes en ligne lié aux fournitures scolaires. Cette diminution s’explique par une augmentation générale des prix, atteignant en moyenne 8,7 %, que ce soit en grande surface ou dans les enseignes spécialisées et sur les sites d’e-commerce. 🔎 L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING 🔎 ➡️ Nouvelle fonctionnalité développée par Google Chrome : l’Enhanced Ad Privacy. Google a progressivement introduit sa technologie Enhanced Ad Privacy dans Chrome, permettant aux sites web de diffuser des publicités basées sur l’historique de navigation des utilisateurs, à moins que ces derniers ne la désactivent manuellement. Le déploiement a commencé avec Chrome 115, qui prend en charge l’API Topics de Google, permettant aux sites web d’obtenir les intérêts des utilisateurs directement depuis le navigateur. Cela remplace le suivi basé sur les cookies et les sites web visités. Le processus de consentement varie en fonction de la localisation des utilisateurs et des lois locales ➡️ Jerry Dischler, VP de Google, a admis que pour certaines requêtes, l’entreprise pouvait avoir augmenté le prix des publicités jusqu’à 10%. Un responsable de Google a admis avoir modifié les prix des publicités pendant les enchères pour atteindre les objectifs de revenus, augmentant parfois les prix jusqu’à 10 %. Plus de 60 % des revenus de Google proviennent des annonces du Réseau de Recherche, et les annonces de recherche ont rapporté plus de 100 milliards de dollars à l’entreprise en 2020. Cette admission a été faite lors du procès antitrust du ministère américain de la Justice. 📱 L’ACTUALITÉ SOCIAL COMMERCE 📱 ➡️ Tiktok France : NCC Group a été choisi pour assurer la sécurité des données de la plateforme pour les pays de l’UE. Le Projet Clover de TikTok vise à renforcer la protection des données de ses utilisateurs européens. Trois nouveaux centres de données sont en construction en Europe, avec un premier opérationnel à Dublin. Une entreprise de cybersécurité, NCC Group, effectuera un audit indépendant des contrôles et protections des données, surveillera les flux de données et signalera les incidents. ➡️ Emu, la nouvelle intelligence artificielle surpuissante, développée par Meta. Meta a développé un modèle d’intelligence artificielle puissant à la Midjourney, nommé Emu. Elle propose de générer des images à partir d’un simple texte. Instagram et Whatsapp seront les premières applications à en profiter. ➡️ Meta : une réflexion autour d’un abonnement payant sans publicité pour Facebook et Instagram. Meta envisage la création d’abonnements payants pour Facebook et Instagram, offrant ainsi aux utilisateurs de l’Union européenne des versions sans publicités. Cela fait suite à la réglementation de l’UE, notamment le Digital Services Act (DSA), qui vise à réduire les publicités ciblées. L’abonnement permettrait également à Meta de répondre aux préoccupations concernant la vie privée et les contrôles réglementaires en offrant une alternative à ses services publicitaires basés sur l’analyse des données personnelles. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les entreprises technologiques se conforment davantage aux réglementations de l’UE. ➡️ Les dépenses publicitaires sur Instagram sont en passe de dépasser celles de Facebook. Instagram est en bonne voie pour surpasser Facebook dans un avenir proche, et devenir la plus grande plateforme de médias sociaux au monde en termes de revenus publicitaires, selon les prévisions. Une croissance annuelle des dépenses publicitaires estimée à 19,5% pour 2023 et à 16% pour 2024. ➡️ Meta étend son programme de vérification aux entreprises leur permettant de bénéficier d’une meilleure

Mensuelle e-commerce n°32 : Septembre 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois d’août 2023 ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  📰 L’ACTUALITÉ MARCHÉ 📰 ➡️ 81% des sites e-commerce vendent sur plusieurs marchés, dont 18% sur 11 marchés différents selon le dernier rapport de Stripe. Selon le rapport de Stripe, la plupart des sites de vente en ligne opèrent sur plusieurs marchés, avec 18 % vendant sur plus de 11 marchés. Le commerce international est stimulé par l’essor des exportations numériques et physiques via les canaux en ligne. 50% des dirigeants pensent que la gestion d’une activité internationale est plus facile aujourd’hui, et 66% envisagent d’étendre leurs activités à l’étranger dans les deux prochaines années. 89% estiment que l’accès accru aux technologies est essentiel pour l’expansion internationale. Les entreprises ciblent des marchés en croissance comme l’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Sud et l’Inde. Les consommateurs sont également ouverts aux achats internationaux, avec 68% prêts à acheter des biens matériels et 59% des services numériques auprès d’entreprises étrangères, ces chiffres étant encore plus élevés chez les 18-34 ans, avec 76% et 74% respectivement. ➡️ Ayden enregistre la croissance des ventes en ligne la plus lente jamais enregistrée avec 39% de CA en moins que prévu. Le fournisseur de solutions de paiement Adyen a connu une baisse de 28 % de ses actions suite à des résultats décevants pour le premier semestre 2023, marqués par une croissance des ventes à un niveau historiquement bas. La société a enregistré une performance en deçà des attentes, ce qui a entraîné une chute significative de sa valeur boursière. ➡️ Le trafic des plus gros sites e-commerce français, en baisse de 8% en 2023, par rapport à 2022.  Une étude de Similarweb révèle que les 339 plus grands sites d’e-commerce français ont connu une baisse de 8% des visites en 12 mois. Seuls 26% ont augmenté leur trafic, indiquant un changement dans les habitudes de consommation et une baisse globale de la demande. Parmi les marketplaces les plus visitées par les clients français, seule la moitié a connu une augmentation de trafic, tandis que d’autres ont affiché des baisses significatives. Certains secteurs, comme les courses en ligne, l’auto-moto et le voyage, ont été moins touchés, tandis que la maison, la beauté et la parapharmacie ont enregistré des baisses plus importantes. Les produits naturels et respectueux de l’environnement semblent être en croissance, avec des sites comme aroma-zone.fr et typology.com en augmentation. ➡️ Les dépenses publicitaires mondiales sont en passe de croître de 4,4% pour atteindre 935 milliards de dollars en 2023.  Les dépenses publicitaires mondiales devraient augmenter de 4,4% pour atteindre 963,5 milliards de dollars en 2023, puis augmenter de 8,2% pour dépasser 1 000 milliards de dollars en 2024, selon le World Advertising Research Center (WARC). Cependant, seulement cinq entreprises porteront ce poids. Cette croissance marque un tournant malgré des défis économiques comme les taux d’intérêt élevés, l’inflation, les conflits militaires et les catastrophes naturelles. Les données proviennent d’une enquête mondiale couvrant 100 marchés, combinée aux revenus publicitaires de 40 grands propriétaires de médias. 🔎 L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING 🔎 ➡️ Google introduit 3 nouvelles fonctionnalités d’IA pour améliorer le Search Generative Experience. Google a dévoilé trois nouvelles fonctionnalités alimentées par son intelligence artificielle générative dans le but d’améliorer l’expérience de recherche pour les utilisateurs. Ces fonctionnalités s’ajoutent à l’Expérience Générative de Recherche (SGE) de Google, introduite cette année. La première mise à jour ajoute plus d’images et des vidéos courtes aux résumés générés par l’IA. La deuxième mise à jour accélère considérablement la génération des résumés par l’IA. Enfin, Google a ajouté des dates de publication aux pages web liées aux textes générés par l’IA pour fournir plus de contexte aux utilisateurs. Ces avancées soulèvent des questions sur leur impact sur le référencement organique et sur la manière dont l’IA façonne la recherche en ligne. ➡️ Yahoo va fermer l’ensemble de sa régie publicitaire à Paris et supprimer 60% de ses effectifs en France. Yahoo va réduire ses effectifs en France de 60 %, fermant sa régie publicitaire à Paris et éliminant 34 postes sur 57 d’ici fin août. L’équipe éditoriale dédiée au portail d’informations de Yahoo restera en place. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan mondial de réduction des effectifs de Yahoo, avec la suppression de 1 600 emplois cette année sur un total de 8 000. Yahoo a du mal à rivaliser avec Google et Meta dans le domaine des espaces médias et des technologies publicitaires, entraînant des changements dans sa stratégie commerciale. ➡️ Google va automatiquement transférer les campagnes publicitaires pour les véhicules vers Performance Max.  Google annonce un changement pour les acteurs de l’automobile afin de mieux répondre à la transition des achats de voitures en ligne. De plus en plus de consommateurs commencent leur processus d’achat de voitures en ligne, avec 79 % des récents acheteurs de voitures neuves utilisant un moteur de recherche dans leur parcours d’achat. Google migrera automatiquement, en Septembre, les campagnes d’annonces smart Shopping de véhicules vers son nouveau produit Performance Max. Cela permettra aux annonceurs automobiles de toucher les clients sur plusieurs canaux, d’optimiser les conversions en ligne et hors ligne, et d’obtenir de nouvelles données sur leur public. 📱 L’ACTUALITÉ SOCIAL COMMERCE 📱 ➡️ Elon Musk annonce le lancement du programme de monétisation « Ads Revenus Sharing » de X. Elon Musk annonce le lancement du programme de monétisation « Ads Revenue Sharing » de X (anciennement Twitter) pour les créateurs éligibles à l’échelle mondiale. Le programme vise à distribuer 5 millions de dollars lors de la première série de paiements aux créateurs, cumulatifs à partir de février. Pour être éligibles, les utilisateurs X doivent s’abonner à Blue (anciennement Twitter Blue), avoir 15 millions d’impressions sur leurs publications cumulées au cours des 3 derniers mois et au moins 500 abonnés. Les paiements sont basés sur les revenus générés par les publicités dans les réponses aux publications des créateurs. Des règles strictes sont

Mensuelle e-commerce n°31 : Août 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois d’août 2023 ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  📰 L’ACTUALITÉ MARCHÉ 📰 ➡️ La Fevad a révélé les derniers chiffres du e-commerce en France pour 2023. Le e-commerce est un vrai moteur de croissance pour l’économie française qui se place 2e pays européen de l’e-commerce derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne. Découvrez 5 chiffres à retenir : 42 millions de Français achètent en ligne soit 80,4% des internautes dont +93% des 25-34 ans. 65€ de panier moyen par transaction. 54 achats en ligne en moyenne sur l’année par acheteur. 56% des consommateurs achètent des produits de mode, 41% des chaussures, 40% des produits d’hygiène et de beauté et 36% des produits culturels. Ce sont les produits physiques les plus achetés en ligne par les Français. 52% des cyberacheteurs ont acheté en ligne des produits reconditionnés ou de seconde main. 78% achètent sur desktop et 61% sur mobile 42% des consommateurs ont déjà utilisé le paiement fractionné dont 30% de manière régulière. 78% des acheteurs utilisent la livraison à domicile et 71% en point relai. 55% des cyberacheteurs sont fidèles à un ou plusieurs sites internet. 2 e-commerçants Français sur 3 vendent à l’international. ➡️ Le poids des promotions en baisse depuis le début de l’année. Selon une étude récente NielsenIQ, les promotions dans le commerce de détail ont diminué depuis le début de l’année. Le poids des réductions a baissé, indiquant un changement de stratégie chez les distributeurs. Elles représentent 20,1% des ventes depuis le mois de janvier, soit 0,5 point de moins qu’à la même période l’an passé. Cette tendance, en vigueur depuis le début de l’année, pourrait refléter une volonté de privilégier d’autres approches commerciales pour stimuler les ventes. ➡️ Publicité digitale : les chiffres du 1er semestre sont tombés.  La croissance du secteur de la publicité en ligne est tombée à 5% au premier semestre 2023 (contre 19% au premier semestre 2022). Une croissance tirée par le retail media (+15%), l’affiliation et l’emailing (+11%) et le search (8%). Au contraire, la progression est plutôt timide pour le social avec +3% sur les investissements. 🔎 L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING 🔎 ➡️ Google Ads présente la nouvelle version de sa plateforme publicitaire. Google Ads a lancé un nouveau design pour son interface publicitaire, offrant aux annonceurs et aux utilisateurs une expérience améliorée. Cette mise à jour vise à faciliter la navigation et la gestion des campagnes publicitaires. Le nouveau design propose une disposition plus claire et intuitive pour optimiser l’utilisation de la plateforme et améliorer l’efficacité des campagnes publicitaires. ➡️ Nouveaux contrôles de marque pour les campagnes Search Performance Max de Google. Google Ads a annoncé deux nouvelles options de contrôle de marque pour les campagnes Search Performance Max, permettant aux annonceurs de mieux gérer leur image de marque et d’optimiser la visibilité de leurs annonces :  Restrictions de marque pour les mots clés en requête large dans les campagnes sur le Réseau de Recherche Exclusions de marque dans les campagnes Performance Max. Quelle différence entre les exclusions de marques et les mots clés à exclure ? Les exclusions de marque empêchent les annonces d’apparaître sur des sites ou des applications spécifiques, tandis que les mots clés négatifs empêchent les annonces d’apparaître à côté de termes ou d’expressions de recherche particuliers. ➡️ Google Analytics 4 déploie des nouvelles mesures pour améliorer l’analyse des performances e-commerce.  Google a annoncé une expansion des capacités de mesure des performances e-commerce dans Google Analytics 4 (GA4). 30 nouvelles dimensions et métriques liées au commerce électronique sont désormais disponibles dans l’outil de création de rapports personnalisés de GA4. Ces nouvelles dimensions permettent une analyse plus détaillée des produits, des promotions et du comportement d’achat. Les marketeurs peuvent consulter les métriques regroupées par attributs de produits tels que le nom de l’article, la marque, la catégorie, le nom de la promotion, etc. Des métriques importantes liées aux revenus du commerce électronique ont également été ajoutées. Ces mises à jour facilitent l’analyse des performances de vente en ligne. ➡️ Microsoft Advertising annonce de nouvelles règles à propos des promotions médicales, pour adultes, de jeu et d’alcool. Quels changements à prévoir ? Microsoft Advertising assouplit certaines règles. Il sera désormais possible de diffuser des publicités pour les vitamines et les jeux d’argent dans des marchés et pays spécifiques où la publicité sur les jeux d’argent et de hasard est légale. En revanche, Microsoft Advertising  met également en oeuvre une nouvelle politique qui spécifie les sanctions pour les annonceurs qui ne respecteraient pas les règles : du refus d’annonce à la suspension immédiate des services.  ➡️ Lancement de la recherche visuelle dans Bing Chat. Microsoft a introduit une fonctionnalité de recherche visuelle basée sur la technologie de reconnaissance d’images. Les utilisateurs peuvent désormais effectuer des recherches en utilisant des images ou des captures d’écran pour obtenir des informations pertinentes dans Bing Chat, l’outil conversationnel généré par l’IA. Cette innovation renforce l’expérience de recherche sur Bing en offrant une approche plus visuelle et intuitive. Une opportunité pour les e-commerçants. ➡️ Microsoft a lancé Performance Max en version bêta ouverte. À l’instar de Google, Microsoft a lancé Performance Max en version bêta ouverte, offrant une nouvelle approche publicitaire pour les annonceurs. Cette solution utilise l’apprentissage automatique pour diffuser des annonces sur plusieurs canaux, tels que Bing, MSN, et d’autres partenaires, pour optimiser les performances publicitaires. Les annonceurs peuvent ainsi atteindre un public plus large et obtenir des résultats plus efficaces. 📱 L’ACTUALITÉ SOCIAL COMMERCE 📱 ➡️ Meta devra obtenir l’autorisation de diffuser des publicités personnalisées dans l’UE. La Cour de justice de l’Union européenne a statué que Meta devra obtenir le consentement explicite des utilisateurs avant de leur montrer des publicités personnalisées. Cette décision vise à renforcer la protection de la vie privée des utilisateurs dans l’UE et à garantir un contrôle accru sur la manière dont leurs données sont utilisées à des fins publicitaires sur la plateforme. ➡️ Meta

Mensuelle e-commerce n°30 : Juillet 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de juin ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  Les chiffres e-commerce sur le marché français, intégration de l’IA chez Amazon et TikTok, nouveaux formats publicitaires, chiffres sur les soldes d’été, etc…. L’ACTUALITÉ DU MARCHÉ E-COMMERCE La Fevad publie le bilan des chiffres du marché du T1 2023, les ventes de produits sont stables: +1% par rapport au T1 2022. Selon le dernier rapport de la Fevad, au T1 2023, le e-commerce a progressé de 20,2% pour atteindre 39,2 milliards d’euros. On constate une augmentation notable des ventes de services (+36%) tandis que les ventes de produits restent stables (+1%), les consommateurs se tournant vers le secteur alimentaire. Le nombre de sites marchands a augmenté de 5% et 577 millions de transactions ont été enregistrées sur cette période (+9,2% en un an). Le panier moyen a augmenté de 10,1%, ce qui le fait passer à 68 euros. Les ventes B2B ont progressé de 4,8%, tandis que les ventes sur les places de marché ont augmenté de 2%. Selon une étude, 59 % des Français qui consomment en ligne préfèrent fréquenter les marketplaces devant les sites (24%) et les applications (13%). Selon une étude de Shipstation et Packlink, les consommateurs français préfèrent les marketplaces (59%) aux sites (24%) et applications (13%) des marques pour leurs achats en ligne. Cependant, les e-commerçants français privilégient leurs propres sites (65,1%) et délaissent les marketplaces (30,2%), le chiffre le plus bas en Europe. Aucun commerçant français n’a déclaré vendre via sa propre application, bien que 13% des consommateurs français y fassent leurs achats. L’étude révèle également que les Français sont plus enclins à l’omnicanalité (55,2%) et restent attachés aux achats en magasin, puisque 32,8% des sondés indiquent acheter leur produits non alimentaires uniquement en magasin. À l’inverse, les Français ne sont que 11,1 % à réaliser leurs achats non alimentaires exclusivement en ligne. La FEVAD a publié le baromètre de l’audience du e-commerce : ManoMano passe à la 15e place des sites les plus visités (+6 places vs le trimestre dernier). La FEVAD et Médiametrie//NetRatings publient trimestriellement le classement d’audience des 20 premiers sites d’e-commerce. En moyenne, 47,8 millions d’internautes (75% des Français) ont consulté chaque mois au moins un des sites du Top 20, soit une augmentation de près de 200 000 visiteurs par rapport au trimestre précédent. Le site ManoMano a grimpé de 6 places pour atteindre le 15 ème rang. Les sites de la catégorie « transport-tourisme-loisirs » ont également enregistré de bonnes performances, avec Airbnb qui réintègre le top 20 à la 14 ème position. Le Top 5 est constitué (dans l’ordre) de : Amazon, Leboncoin, Cdiscount, Vinted, E.Leclerc, avec une augmentation notable du nombre de visiteurs uniques pour Leboncoin. 45 % des Français optent pour le paiement fractionné en mensualités pour les achats en ligne de plus de 1000 € Selon une étude de Younited, 45% des Français optent pour le paiement fractionné en mensualités pour leurs achats en ligne de plus de 1000€. Cette tendance est en augmentation, avec une préférence pour des durées de paiement plus longues. Le marché mondial du paiement échelonné pourrait tripler d’ici 2025, atteignant 250 milliards de dollars. Le paiement fractionné est devenu un outil de fidélisation client, puisque 78% des consommateurs français déclarent que cette option les encourage à retourner sur le site. En outre, le paiement fractionné gagne particulièrement du terrain dans le secteur du luxe. Enfin, l’étude note une augmentation des achats en boutique physique, qui représentent désormais 52% des opérations. 68 % des Français achètent en ligne chaque mois, et près de la moitié a combiné les achats en ligne et hors ligne au cours des 12 derniers mois. Selon une étude de BNP Paribas Personal Finance, 68% des Français achètent en ligne chaque mois, et près de la moitié combinent les achats en ligne et hors ligne. La majorité des achats en ligne sont concentrés sur quelques sites, avec 49% des Français ayant acheté sur 1 à 5 sites différents au cours de l’année. Les consommateurs recherchent avant tout la praticité et la rapidité, quel que soit le canal d’achat. Par ailleurs, la pratique du ROPO (Research Online Purchase Offline) et du showrooming (recherche en magasin, achat en ligne) est de plus en plus courante. Enfin, le Click & Collect gagne en popularité, avec près d’un consommateur sur cinq l’ayant utilisé au cours des 12 derniers mois, un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2020. Soldes d’été : 60% des Français souhaitent renoncer aux soldes ou consacrer un budget moins élevé pour leurs achats. Selon un sondage Ifop pour Spartoo, 60% des Français envisagent de renoncer aux soldes d’été ou de réduire leur budget d’achat. En effet, cette année, 27% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne participeront pas aux soldes, une augmentation de dix points par rapport à 2021, tandis que 29% ont indiqué qu’elles réduiraient leur budget. Seuls 3% prévoient d’augmenter leur budget pour les soldes. Le budget moyen pour les soldes d’été 2023 est estimé à 124 euros, en nette baisse par rapport aux 171 euros de 2021. Cependant, 59% des Français déclarent ne pas avoir de budget fixe. Internet est considéré par 44% des personnes interrogées comme le meilleur endroit pour trouver des réductions. Les investissements publicitaires en France devraient progresser de +7% pour le search et +8% pour le social en 2023 (vs 2022). Selon Magna, une entité d’IPG Mediabrands, les investissements publicitaires en France devraient augmenter de 2,8% en 2023, atteignant 17,5 milliards d’euros. Bien que les médias traditionnels comme la télévision et la presse écrite devraient voir une baisse de leurs investissements, la publicité extérieure et les formats numériques purs devraient connaître une croissance, comme le search (+7%), les réseaux sociaux (+8%) et les vidéos numériques (+4%). À l’échelle mondiale, les investissements publicitaires devraient augmenter de 4,6% en 2023, atteignant 805 milliards de dollars. Les

Mensuelle e-commerce n°29 : Juin 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de juin ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  Au programme cette semaine : Les chiffres de la publicité digitale, intégration de l’IA par Amazon, Facebook et Google, changements publicitaires chez Snap, etc… L’ACTUALITÉ DU MARCHÉ E-COMMERCE L’UE crée un portail en ligne unique de données douanières pour bloquer les produits importés qui ne répondent pas aux normes Européennes. La Commission européenne a présenté une réforme majeure du code des douanes visant à simplifier les processus et renforcer les contrôles. La mesure phare de cette réforme est la mise en place d’un portail en ligne unique de données douanières permettant d’avoir une vue d’ensemble des chaînes d’approvisionnement et des marchandises entrant sur le territoire européen. Ce portail, supervisé par une nouvelle autorité douanière, permettra de mieux traquer les fraudes et les marchandises illégales ou dangereuses avec l’aide de l’intelligence artificielle. Les plateformes d’e-commerce, telles que Alibaba, Amazon et Zalando, seront contraintes de garantir que les biens qu’elles vendent en ligne respectent toutes les obligations douanières et de s’assurer que les droits de douane et la TVA sont payés à l’achat. L’UE prévoit également la suppression du seuil d’exonération pour les biens d’une valeur inférieure à 150 euros afin de lutter contre les fraudes. Le portail devrait être opérationnel en 2028 et obligatoire en 2038, après validation du Conseil et du Parlement européen. Près 1 acheteur sur 2 préfère utiliser la technologie pour trouver des informations sur un produit dans un magasin physique plutôt que de demander au personnel. Square et Wakefield Research se sont associés pour interroger 2000 consommateurs et 500 gérants de magasins sur les tendances de l’industrie en 2023. Voici les 5 points à retenir. 1. Les détaillants élargissent les lieux où ils vendent : 81% des détaillants prévoient d’augmenter le nombre de canaux numériques sur lesquels ils vendent au cours des 12 prochains mois. 2. Les détaillants se préparent à l’incertitude économique : 44% des détaillants envisagent d’augmenter leurs prix pour faire face à une éventuelle récession économique. 3. L’automatisation peut améliorer l’expérience client : 73% des consommateurs préfèrent que les détaillants locaux utilisent l’automatisation plutôt que le personnel dans au moins un domaine de l’expérience d’achat. Par ailleurs, 44 % des consommateurs souhaitent disposer d’un outil automatisé pour vérifier les informations sur les produits ou les stocks, plutôt que de demander au personnel. 4. Les clients veulent interagir avec les marques : 86% des consommateurs souhaitent recevoir des communications venant des entreprises qu’ils fréquentent, 60% préférant les emails. 5. Le commerce social et mobile sont deux des principales tendances numériques dans l’industrie du commerce de détail : 91% des détaillants interrogés vendent désormais sur les réseaux sociaux, et 79% des consommateurs effectuent des achats directement depuis leurs appareils mobiles.   Les recettes de la publicité digitale ont augmenté de 3 % au T1 2023 et devraient augmenter de +5,6 % sur l’année 2023 (vs 2022). Les recettes publicitaires en France ont baissé de 0,7% au premier trimestre 2023, avec un total de 3,844 milliards d’euros, selon le Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump). Les médias les plus touchés sont la télévision (-7,2%) et la presse (-4,1%). Cependant, les recettes publicitaires totales restent supérieures à celles d’avant la crise sanitaire, avec une hausse de 9,8% par rapport au premier trimestre 2019. En revanche, les recettes des cinq médias traditionnels (presse, radio, cinéma, télévision et publicité extérieure), qui ne comprennent pas les leviers du digital, ont diminué de 3,5% pour atteindre 1,447 milliard d’euros, soit une baisse de 8,1% par rapport au premier trimestre 2019. Le courrier publicitaire et les imprimés sans adresse continuent de chuter, respectivement de 11,3% et 12,4%. Les médias résistant au contexte économique incluent le cinéma (+22,9%), la radio (+1,2%) et la publicité extérieure (+5,9%). Par ailleurs, le digital semble tirer son épingle du jeu, puisque les recettes de la publicité digitale (display, ) ont augmenté de 37,3 % depuis le premier trimestre 2019 et de 3 % depuis le premier trimestre 2022. Toujours d’après les études du Bump, le marché du digital devrait connaître une hausse globale de recettes publicitaires de l’ordre de 5,6 % sur l’ensemble de l’année 2023. L’IAB Europe (Internet Advertising Bureau) a publié la V2.2 du TCF, le cadre de règles communes à adopter pour être RGPD friendly. La TCF (Transparency Consent Framework) – protocole qui régule les questions de confidentialité – va être mise à jour avec sa version 2.2, mise sur pied par IAB Europe. En réponse, Google demande aux éditeurs de ne travailler qu’avec des plateformes de gestion étant en accord avec cette nouvelle version du TCF. En effet, les éditeurs basés en Europe et au Royaume-Uni et utilisant ses outils de monétisation -(Google AdSense, Ad Manager ou AdMob) doivent travailler exclusivement avec des plateformes de gestion du consentement qui sont conformes au protocole de confidentialité standardisé de l’industrie de la publicité (TCF). Les experts interrogés sur le sujet ont noté que le processus peut sembler simple, mais qu’il y a des domaines de préoccupation potentiels, en particulier sur la façon dont la mise à jour peut introduire des coûts supplémentaires. L’ACTUALITÉ DES MARKETPLACES Pinterest et Amazon s’associent : les annonceurs de la marketplace pourront étendre leurs campagnes publicitaires à Pinterest. Pinterest et Amazon s’associent dans un partenariat publicitaire pluriannuel visant à attirer davantage de marques et de produits pertinents sur la plateforme Pinterest. Cette collaboration s’inscrit dans la volonté de Pinterest de « rendre chaque Pin achetable ». Après un partenariat avec Shopify en août 2022, Pinterest s’ouvre désormais à la publicité tierce grâce à cet accord avec Amazon. Les utilisateurs seront redirigés vers Amazon pour effectuer leurs achats en cliquant simplement sur les publicités présentes sur Pinterest. Cette stratégie va dans le sens des objectifs de Pinterest, à savoir offrir une meilleure expérience d’achat et générer davantage de revenus. Car il faut rappeler que malgré une hausse de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023, la société a enregistré une

Mensuelle e-commerce n°28 : Mai 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de Mai ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme cette semaine : L’OMC prévoit un ralentissement du commerce mondial, quelle place prendra la seconde main cette année, les derniers changements de GA4, Amazon lutte encore contre les retours colis, etc… QUELQUES CHIFFRES SUR LE MARCHÉ E-COMMERCE L’OMC prévoit un ralentissement du commerce mondial de marchandises à 1,7%. Selon les prévisions annuelles publiées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la croissance du commerce mondial devrait ralentir à 1,7 % en 2023, après une augmentation de 2,7 % en 2022. Ce ralentissement est dû à la guerre en Ukraine, l’inflation, les politiques monétaires plus rigoureuses et l’incertitude financière. La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, exhorte les gouvernements à “éviter une fragmentation des échanges et à s’abstenir de créer des obstacles au commerce”. En 2024, la croissance du commerce devrait rebondir à 3,2 % et celle du PIB à 2,6 %, mais cette estimation est teintée d’une incertitude plus forte que d’habitude. Les dépenses liées aux achats de produits en ligne ont augmenté de 6% en valeur au détriment des volumes qui ont eux baissés que 1% au 1er trimestre 2023 Les ventes en ligne de produits ont connu une faible progression en valeur au premier trimestre 2023, selon les données d’achat e-commerce de Foxintelligence. Les dépenses liées aux achats en ligne ont augmenté de 6% par rapport au premier trimestre 2022, mais les volumes ont diminué de 1% dans l’ensemble. Les PGC ont augmenté de 8%, les achats liés au bricolage et jardin ont progressé de 17%, et la catégorie sports et auto de 15%. Cependant, l’électronique grand public a chuté de 7% et le prix moyen des articles high-tech a diminué de 8%. Les habitudes d’achat en ligne sont bien ancrées puisque 75% des acheteurs en ligne de 2022 ont déjà effectué un achat en ligne au premier trimestre 2023. La génération Y (25-40 ans) affirme vouloir augmenter leurs dépenses en ligne dans les catégories telles que la santé et la beauté Les acheteurs de la génération Y (25-40 ans) ont une préférence marquée pour les achats en ligne plutôt qu’en magasin, selon une étude menée par ESW auprès de 16 000 personnes. Non seulement 73% de cette génération prévoient de dépenser “autant ou plus” en ligne en 2023, mais plus de 27% des acheteurs de cette génération affirment qu’ils dépenseront “beaucoup plus” en ligne cette année ! Notamment dans des catégories telles que la santé et la beauté, le luxe, les vêtements et chaussures, et l’électronique grand public. Martim Avillez Oliveira, Chief Executive Officer de ESW pour l’Europe et le Royaume-Uni, déclare : « Le consommateur de la génération Y reste déterminé à privilégier le shopping en ligne au retail physique. Le pouvoir d’achat de la génération Y a bondi et ils ne sont qu’au début de leur vie professionnelle ». La génération Y est véritablement le moteur mondial des achats en ligne cette année. Les prix (1), la fidélité (2) et les informations de produits (3) sont les priorités des consommateurs lors d’un achat en 2023 selon l’étude de Dékuple et Spoking Polls Selon une étude menée par le Groupe DÉKUPLE et Spoking Polls en mars 2023, les comportements des consommateurs sont actuellement dictés tout d’abord par 1) la recherche de prix et de promotions, 2) l’augmentation de la fidélité, 3) la recherche d’informations sur les produits et 4) la volonté de rechercher des produits plus durables. Pour répondre à ces tendances, les acteurs du retail annoncent que leurs priorités sont désormais l’acquisition client (53%), la fidélisation (44%), la création de nouvelles expériences digitales consommateurs et de contenu promotionnel digital (38%), et enfin la création de nouvelles expériences de vente digitale dans le magasin (23%). Les freins à l’acquisition client sont l’augmentation des coûts sur les leviers payants, la saturation digitale et les craintes des consommateurs concernant la sécurité de leurs données en digital. 26 % des consommateurs indiquent qu’ils achèteront des articles de seconde main plus fréquemment cette année selon le rapport de Packlink et Shipstation Le rapport « Panorama des livraisons e-commerce en 2023 » de Packlink et Shipstation révèle que 26 % des consommateurs français prévoient d’acheter plus d’articles d’occasion cette année en raison de la hausse des prix et de l’impact environnemental des achats en ligne. Les commerçants répondent à cette demande en développant des offres de revente, de location ou d’achat de produits d’occasion. L’économie circulaire est devenue une stratégie d’acquisition et de fidélisation pour les entreprises, tandis que les consommateurs passent par des applications mobiles pour acheter et vendre des biens de seconde main. Le rapport souligne que les produits d’occasion sont une source de revenus pour les entreprises et alimentent la croissance des plateformes de vente en ligne. L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING Des informations relatives aux frais de port et aux retours seront directement visibles dans les résultats de recherche Google Google étend les informations sur les frais de port et les retours dans les résultats de recherche, permettant aux détaillants de mieux optimiser l’expérience utilisateur et de stimuler les ventes en ligne. En effet, les clients veulent connaître le coût total d’un produit avant de l’acheter, y compris les frais d’expédition. Par ailleurs, les coûts d’expédition, la vitesse de livraison et la politique de retour ont une influence sur les décisions d’achat. Google affichera désormais ces informations pour les produits éligibles dans les résultats de recherche, aux États-Unis dans un premier temps et bientôt dans d’autres pays. Les mises à jour de Search Console aideront les commerçants à s’assurer que leurs informations d’expédition et de retour sont précises et complètes. Microsoft Ads et Roku Ads, spécialiste du streaming TV, s’associent pour exploiter pleinement les données cross-canal des utilisateurs face à la fin des cookies tiers Microsoft Ads et Roku Ads ont annoncé une collaboration afin d’améliorer l’expérience publicitaire

Mensuelle e-commerce n°27 : Avril 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois d’Avril ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : lancement d’un abonnement payant Meta, offre d’accompagnement par la CNIL, l’IA chez Microsoft et Google, bonnes pratiques pour votre acquisition e-commerce, etc… Sommaire ABONNEMENT META & INSTAGRAM Meta et Instagram ont sorti leur abonnement payant “Meta Verified” en Australie et Nouvelle-Zélande. Facebook et Instagram ont lancé leur abonnement payant « Meta Verified » en Australie et en Nouvelle-Zélande, comme annoncé par Mark Zuckerberg, PDG de Meta.  Cette première semaine de déploiement permettra de tester la volonté des utilisateurs de payer pour des fonctionnalités qui étaient jusqu’à présent gratuites sur les réseaux sociaux.  Les abonnés australiens pourront demander un badge bleu en fournissant une pièce d’identité officielle, ce qui leur offrira une protection contre tout risque d’usurpation de leur identité, un accès direct au service client et davantage de visibilité. Cette nouvelle fonctionnalité vise à “renforcer l’authenticité et la sécurité des services”, selon Mark Zuckerberg.  Mais il est probable que la société mère Meta expérimente cet abonnement pour faire face à une baisse de ses revenus publicitaires. Le service coûtera 11,99 dollars (11,30 euros) par mois aux utilisateurs qui y souscriront sur Internet et 14,99 dollars pour ceux qui passeront par les applications mobiles. Meta prévoit de déployer progressivement l’accès à Meta Verified sur Facebook et Instagram et d’atteindre 100% de disponibilité dans les sept premiers jours du déploiement.  Meta rejoint ainsi d’autres réseaux sociaux, tels que TikTok et Twitter, qui proposent également des offres payantes pour certifier l’authenticité d’un compte.  Cependant, il est important de noter que cette nouvelle fonctionnalité payante pourrait ne pas être bien accueillie par tous les utilisateurs, en particulier ceux qui ont l’habitude d’utiliser les réseaux sociaux gratuitement. Il est donc crucial pour Meta de trouver un équilibre entre les fonctionnalités payantes et gratuites pour satisfaire tous les utilisateurs.  En fin de compte, l’objectif de Meta est de renforcer l’authenticité et la sécurité de ses services, tout en générant des revenus supplémentaires grâce à l’abonnement payant. Il sera intéressant de voir comment cette nouvelle fonctionnalité sera accueillie en Australie et en Nouvelle-Zélande, et si elle sera déployée sur d’autres marchés à l’avenir. Source : https://100media.themedialeader.fr/ NOUVEL ACCOMPAGNEMENT CNIL La CNIL propose une nouvelle offre d’accompagnement dédiée aux entreprises numériques à fort potentiel économique ou innovant ! La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a lancé un nouvel accompagnement renforcé destiné aux entreprises du numérique présentant un fort potentiel de développement économique ou d’innovation.  L’objectif de cet accompagnement est de conseiller ces entreprises sur la manière de traiter leur données en accord avec leur cœur d’activité et leurs obligations de protection des données.  Pour se faire, les équipes de la CNIL pourront se déplacer et intervenir directement au sein des entreprises. Cela leur permet d’échanger directement avec les personnes concernées et de comprendre les réalités du terrain ainsi que les difficultés rencontrées.  L’accompagnement renforcé s’articulera autour de trois principales modalités :  un appui juridique et technique,  une revue de conformité des traitements mis en œuvre, des actions de sensibilisation aux enjeux de la protection des données.  Les entreprises sélectionnées bénéficieront de réponses pragmatiques, concrètes et rapides adaptées à leur situation. Elles bénéficieront également de conseils concernant la sécurité juridique sur leurs activités impliquant des données personnelles.  La CNIL précise que cet accompagnement ne saurait se substituer à la mise en place d’une gouvernance de la conformité, qui est une condition nécessaire pour en bénéficier.  Les entreprises retenues seront accompagnées de manière échelonnée pour une durée de six mois chacune.  Les critères de sélection sont :  la mise en œuvre par l’entreprise de produits, services ou procédés innovants,  l’impact des traitements de l’entreprise sur les personnes,  la taille et la pérennité de l’entreprise,  l’engagement dans la conformité RGP, les questions juridiques, sociétales ou éthiques soulevées par les traitements mis en œuvre par les entreprises.  Si vous êtes intéressé, dépêchez-vous : les entreprises candidates doivent envoyer leur dossier de candidature à la CNIL avant le 3 avril 2023.  La CNIL examinera le dossier au regard des critères de sélection exposés ci-dessus et les entreprises retenues bénéficieront d’un accompagnement renforcé qui débutera durant le 2e trimestre 2023. Source : https://www.cnil.fr/fr/ MICROSOFT BING Microsoft a partagé 5 astuces pour utiliser le nouveau Bing et l’intelligence artificielle déployée “Bing AI Chat”. Microsoft utilise désormais de l’intelligence artificielle sur son moteur Bing, intitulé Bing AI Chat. Cet outil utilise GPT-4, la dernière version de ChatGPT dont nous vous parlions dans la dernière newsletter. Pour vous aider à vous servir de cette IA et à gagner en productivité, Frank X. Shaw, directeur de la communication de Microsoft, vous partage 5 exemples de prompts. Qu’est-ce qu’un prompt ? Un prompt est tout simplement l’instruction que vous envoyez à l’IA sous forme de texte. Le premier prompt permet de préparer une interview en générant des idées de questions et de réponses. Il est possible de demander à Bing de générer des questions en fonction du ton de la personne interviewée. Par exemple, Joanna Stern, journaliste au Wall Street Journal, a utilisé Bing pour préparer les questions de l’interview du PDG de Microsoft, Satya Nadella. Elle a demandé : « Avec le ton de Joanna Stern, générez une liste de 10 questions d’entretien pour Satya Nadella sur l’IA et sur le nouveau Bing ».. Frank X. Shaw a également demandé à Bing de l’aider à préparer une interview de podcast avec Kara Swisher en lui demandant : « Sur la base de ses écrits et podcasts les plus récents, donnez-moi 10 questions que je devrais anticiper ». Le deuxième prompt permet de surveiller les dernières retombées médiatiques sur une entreprise. Il est possible de demander à Bing : « Quelles sont les dernières nouvelles concernant <X> aujourd’hui ? » ou « Quel est le ton général de ces articles ? ».  Le troisième prompt est utile pour trouver de l’inspiration pour les publications

Mensuelle e-commerce n°26 : Mars 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois de Mars ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : études sur les comportements d’achat, sur les livraisons, sur la publicité digitale; nouvelle plainte contre Google, révolution de l’IA… Sommaire S’abonner à la mensuelle L’actualité à retenir… 🚀 BILAN DU ECOMMERCE Baromètres du e-commerce en France et en Europe : quelles sont les grandes tendances à retenir ? Ce mois-ci, la Fevad a publié le Bilan du E-commerce en France, un rapport qui nous donne les chiffres clés du secteur sur l’année 2022. Selon ce rapport, les Français ont dépensé environ 147 milliards d’euros sur internet en 2022, soit une croissance de +13,8% par rapport à l’année précédente.* Les ventes de produits ont légèrement diminué de 7% par rapport à 2021, mais le secteur des services a connu une augmentation significative de 36%, porté par la croissance des ventes dans les domaines du transport, du tourisme et des loisirs, qui ont contribué à la hausse des ventes de services de 50% par rapport à 2019. Le nombre total de transactions en ligne a augmenté de 6,5% en 2022, avec un panier moyen de 65 euros en hausse de 6,9% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est due non seulement à la reprise des services, mais aussi à l’inflation. Le e-commerce représente désormais 12,5% des ventes de produits dans le commerce de détail. Le nombre de sites marchands actifs a également augmenté de 5%, avec plus de 10 000 nouveaux sites en un an. En ce qui concerne les ventes de produits sur internet, elles ont diminué de 16% au premier semestre 2022 avant de se stabiliser en deuxième partie d’année, mais la croissance par rapport à l’année 2019 est toujours de +19%. Cependant, les ventes en ligne des enseignes magasins ont surperformé avec une augmentation de +35% en 2022 par rapport à 2019. Malgré une diminution de toutes les catégories de produits par rapport à 2021, elles ont toutes connu une hausse par rapport à 2019, notamment dans les secteurs de la beauté, de la santé, du mobilier et de la décoration. Les ventes en ligne de produits de grande consommation ont augmenté de seulement 1% par rapport à 2021, mais leur niveau est supérieur de +56% par rapport à 2019. Les ventes de voyages et de tourisme ont augmenté de 55% par rapport à l’année précédente, dépassant de 16% les chiffres de 2019. Enfin, les ventes aux professionnels ont également connu une croissance annuelle de +9,9% par rapport à 2021 et de +41% par rapport à 2019. Les ventes réalisées pour le compte de tiers sur les places de marché ont diminué de -1,6% par rapport à l’année précédente, mais ont augmenté de +30% par rapport à 2019. Les ventes sur mobile continuent de progresser, grâce aux ventes de voyages et de loisirs (+8%) qui compensent la baisse des ventes de produits (-6%). *Source : https://www.fevad.com/bilan-du-e-commerce-en-france-les-francais-ont-depense-pres-de-147-milliards-deuros-sur-internet-en-2022/ LA FIN D’AMAZON VENDOR CENTRAL ? Afin de baisser ses coûts et de maintenir des prix bas, Amazon coupe les ponts avec les distributeurs européens. Il y a du changement chez Amazon.  L’entreprise américaine a annoncé qu’elle allait mettre fin à ses relations avec de nombreux distributeurs européens qui fournissent des biens sur son site, afin de trouver des moyens de réduire les coûts.  Contrairement aux marchands tiers qui gèrent eux-mêmes le processus de vente, les distributeurs agissent comme intermédiaires entre Amazon et les marques de détail en achetant des stocks auprès du fabricant du produit, puis en les vendant à Amazon. Le problème pour le géant américain, c’est que les distributeurs font monter le prix des produits.  La filiale européenne d’Amazon a informé les distributeurs européens qu’elle cesserait d’approvisionner leurs produits dans les mois à venir, selon un avis consulté par CNBC.  Amazon a déclaré que la modification de son approche de sourcing de produits l’aiderait à « contrôler nos coûts et à maintenir des prix bas pour les clients ».  En rompant ses relations avec les distributeurs, Amazon obtient en effet un plus grand contrôle sur ses relations avec les marques qui veulent vendre leurs produits sur le site, y compris une plus grande influence sur les coûts et la sélection des produits. Les distributeurs pourront néanmoins continuer à vendre des produits sur Amazon en tant que marchands tiers. Par ailleurs, Amazon retarde la mise en œuvre du changement jusqu’en avril pour aider les grossistes et les distributeurs à se préparer.  La modification de l’approche de sourcing de produits d’Amazon coïncide avec sa volonté de rendre plus automatisée la gestion de ses fournisseurs. En effet, Amazon a réduit les effectifs dédiés à la gestion des catégories de produits, dont le rôle consiste généralement à améliorer les marges bénéficiaires, les ventes et les opérations.  Amazon poursuit néanmoins sa collaboration avec les grossistes et distributeurs lorsqu’ils sont propriétaires de marques ou qu’ils disposent de droits de distribution exclusifs sur certains produits ou marques. Cette opération de réduction des coûts n’est pas un cas isolé. Le PDG d’Amazon, Andy Jassy, a réduit les coûts de manière agressive dans toute l’entreprise pour faire face à une conjoncture économique qui se détériore et à une baisse des ventes. Amazon a lancé en janvier les plus importants licenciements de son histoire, touchant jusqu’à 18 000 personnes, et a mis en place un gel des embauches et fermé certains projets expérimentaux. GOOGLE DEVANT LA JUSTICE US ? Le DOJ (justice US) dépose une deuxième plainte antitrust contre Google et son activité publicitaire. Le Département de la Justice (DoJ) américain a déposé une plainte antitrust contre Google, affirmant que la firme de Mountain View avait pratiqué des comportements monopolistiques dans ses activités publicitaires pendant plus de 15 ans.  Selon le DoJ, Google aurait neutralisé ou carrément éliminé des concurrents en utilisant des acquisitions, en forçant les annonceurs et les éditeurs à utiliser ses produits et en empêchant