Retrouvez un condensé d’actualités ecommerce du mois de Juin 2022 ! En tant que partenaire croissance, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de l’actualité SEA et e-commerce.

 

 


 

On rembobine

 

RETOURS PAYANTS

 

 

Achats en ligne : vers la fin des retours gratuits ?

 

Si jusqu’à maintenant les retours gratuits suite à un achat en ligne étaient une pratique courante, cela pourrait bien changer.

 

En effet, en avril dernier, la marque Zara a décidé de faire payer 1,95 € pour retourner un achat effectué en ligne. D’autres enseignes pourraient choisir de faire de même, à commencer par H&M qui demande déjà 0,95 € par retour.

 

Certes, l’argument du retour gratuit rassure les internautes et permet aux e-commerçant de déclencher plus facilement un achat. Mais de mars 2021 à avril 2022, 39% des internautes français ont retourné un produit acheté en ligne* et ces habitudes prises par les consommateurs ont un impact financier important sur les entreprises, aussi bien en termes de transport que de gestion.

 

Cependant, l’argument principal avancé par Zara et H&M pour justifier cette nouvelle pratique est avant tout écologique : les allers-retours systématiques des produits polluent fortement et les enseignes sont parfois obligées de détruire les produits retournés, car ils ne sont plus considérés comme neufs. 

 

Comment les consommateurs vont-ils répondre à ces nouvelles pratiques des e-commerçants ?

 

D’un côté, il y a ceux qui veulent absolument garder le retour gratuit, car cela leur permet d’acheter confortablement depuis chez eux, sans prendre de risque. Il est vrai qu’au moment de valider son panier, des questions peuvent surgir dans l’esprit de l’internaute : “Est-ce que je fais le bon choix ? Est-ce que ça va m’aller ? Puis-je faire confiance à cette marque ?”. Dans ces moments-là, la possibilité de renvoyer gratuitement l’article rassure et cela peut faire la différence entre un panier abandonné et un achat.  

 

D’un autre côté, il y a ceux qui soutiennent l’initiative des marques, car ils ont conscience des abus que le système de retour gratuit peut entraîner. Il n’est pas rare que des clients achètent des articles superflus pour bénéficier des frais de port offerts, avant de renvoyer gratuitement ce dont ils ne veulent pas. D’autres achètent sur un coup de tête et renvoient l’article parce qu’ils ont changé d’avis.

 

Pour satisfaire tout le monde, les marques tentent de trouver des compromis. 

 

Zara a par exemple choisi de faire payer le retour par voie postale, mais pas celui en magasin ou en point de dépôt spécialisé. H&M, quant à eux, proposent le retour gratuit uniquement aux détenteurs d’une carte de fidélité. Une troisième option peut être envisagée : celle de ne pas faire payer le client si le retour est justifié, par exemple en cas de défaut sur un produit ou une erreur de taille sur un vêtement. Dans tous les cas, l’objectif est de favoriser l’achat en rassurant l’internaute, tout en incitant à une consommation plus raisonnée.

 

*Source : https://fr.statista.com/infographie/27563/ecommerce-taux-de-retour-colis-achetes-sur-internet-par-pays/

 

NOUVEAUTÉ APPLE PAY V2

 

 

“Apple Pay Later” propose à vos clients de régler leurs achats en 4 fois sans frais

 

Vous connaissez déjà l’Apple Pay, le service de paiement mobile proposé par Apple.

 

Et bien le 6 juin dernier, la marque à la pomme a dévoilé “Apple Pay Later”, un nouveau produit financier qui permet aux utilisateurs de répartir le coût d’un achat Apple Pay en quatre paiements égaux étalés sur six semaines.

 

Le nouveau produit marque le passage d’Apple dans l’industrie gigantesque du Buy Now, Pay Later (BNPL, ou “paiement fractionné” en français), un marché qui vaut actuellement 6 milliard d’euros en France et qui pourrait valoir 25 milliard d’euros en 2025 selon Xerfi*.

 

Là où l’entreprise américaine fait fort, c’est qu’elle propose ce service sans intérêts, ni frais de retard, alors que généralement les acteurs du secteur tels que Oney Bank, Floa Bank, Paypal ou encore Klarna prélèvent des frais sur ces transactions, que les commerçants peuvent choisir de répercuter à leur clients ou non. Les intérêts de retards peuvent parfois être élevés, car le marché échappe à la réglementation des crédits classiques.

 

Si des rumeurs évoquaient il y a un an que Goldman Sachs serait en charge des crédit, il s’avère en réalité que c’est bel et bien Apple qui s’en chargera via sa filiale Apple Financing LLC. Celle-ci pourra fournir des services de prêts aux consommateurs, à condition que les montants restent dans la limite de 1000 dollars.

 

Les e-commerçants n’auraient pas d’installation supplémentaire à faire pour offrir ce service à leurs clients à partir du moment où ils ont déjà l’Apple Pay. Ils pourront suivre leurs paiements et délivrer des reçus via l’application Apple Pay Order Tracking, qui ne nécessite pas non plus d’installation, et qui serait intégré directement aux plateformes d’e-commerce telles que Shopify. Bien sûr, Apple Pay Later fonctionnera partout où il y a déjà l’Apple Pay : en magasin, sur les applications mobiles ou sur les sites internet.

 

Les clients, quant à eux, pourront effectuer et suivre leurs paiements Apple Pay Later via l’application “Cartes” présente sur IOS. Apple a déclaré que ces prêts étaient soumis à des vérifications d’admissibilité et à des approbations, on imagine donc que l’entreprise pourra refuser l’utilisation du service aux personnes susceptibles de ne pas rembourser. Mais la demande est bien là : en 2019, une étude d’Oney Bank rapportait déjà que plus d’un français sur deux utilise le paiement fractionné.** 

 

*Source : https://www.capital.fr/votre-argent/carte-bancaire-les-solutions-de-paiement-fractionne-qui-soffrent-a-vous-1431924#:~:text=Jusqu’%C3%A0%20pr%C3%A9sent%2C%20Floa%20Bank,la%20consommation%20baptis%C3%A9e%20%E2%80%9CDjango%E2%80%9D.

**Source : https://www.oney.com/oney-presente-son-etude-europeenne-sur-les-habitudes-de-paiement-6-consommateurs-sur-10-utilisent-le-paiement-fractionne-en-france-en-espagne-en-pologne-et-au-portugal/

 

PRIME DAYS

 

 

Pas de soldes d’été 2022 pour Amazon mais les Prime Days en pleine préparation

 

Si vous allez sur le site d’Amazon, vous pourrez constater que quelque chose a changé par rapport aux années précédentes.

 

En effet, cette année le géant américain ne communique plus sur les traditionnels soldes d’été, mais a choisi de mettre en avant uniquement le Prime Day, qui se déroulera le 12 et 13 juillet. 

 

Le Prime Day, c’est 48 h durant lesquelles la plateforme propose de fortes réductions sur des milliers de produits : téléviseurs, smartphone, ordinateurs, vêtements, aspirateurs, appareils connectés pour la maison… mais aussi des produits Amazon comme la liseuse Kindle, le Fire TV Stick ou encore l’Echo Dot.

 

Initialement d’une durée de 24 h à son lancement en 2015, le Prime Day a été rallongé à deux jours afin de laisser le temps aux internautes de profiter des promotions. Comme son nom l’indique, le Prime Day est réservé uniquement aux abonnés Amazon Prime, un service coûtant 5,99 € par mois ou 49 € par an.

 

Force est de constater que la stratégie de communication d’Amazon a changé. Même si la plateforme d’e-commerce proposera bien des baisses de prix sur certains articles cet été, les actions de communication se concentrent sur le Prime Day.

 

Il faut dire qu’avec les millions de produits présents sur la plateforme et la possibilité de se faire livrer en un jour ouvré via le service Prime, le Prime Day est rapidement devenu une institution et certains attendent cette opération d’Amazon avec plus d’impatience encore que le Black Friday.

C’est donc peut-être une stratégie de la marque américaine pour inciter les internautes à faire leurs achats de l’été durant le Prime Day, exclusifs à Amazon et réservés seulement aux abonnés Prime, alors que la notion de soldes rappelle un mouvement global où il y a de bonnes affaires à trouver ailleurs que chez Amazon.

 

Pourquoi ne pas en profiter pour vendre certains de vos produits sur Amazon, afin de vous associer à cette opération coup de poing du leader du e-commerce ?

 

LOGISTIQUE

 

 

Flambée du marché immobilier des entrepôts pour le e-commerce

 

Avec l’épidémie de Coronavirus, le secteur de e-commerce a connu une forte croissance, puisqu’il a vu son chiffre d’affaires augmenter de 56 % entre début 2020 et début 2022.

 

Si les confinements obligatoires ont accéléré le changement d’habitudes des consommateurs, les commerçants, eux, ont pu avoir du mal à s’adapter à l’afflux de commandes en période de distanciations sociales : problèmes de livraison, difficultés d’approvisionnement, ou au contraire manque de place pour tout stocker.

Pour éviter de se retrouver de nouveau dans cette situation, certains responsables de sites marchands souhaitent désormais investir dans de nouveaux entrepôts afin de pouvoir augmenter leur stock et se rapprocher de leurs clients ou de leurs fournisseurs.

C’est une des raisons pour lesquelles on constate aujourd’hui une forte augmentation du marché immobilier des entrepôts.

 

Mais ce n’est pas la seule raison : cette tendance est aussi soutenue par les enjeux cruciaux du dernier kilomètre et de la livraison le jour même.

Initiés par le géant Amazon, ces avantages pour les consommateurs deviennent des contraintes pour les logisticiens. Ceux-ci cherchent donc à multiplier les entrepôts pour être au plus près de leurs clients et pouvoir les livrer rapidement. Les e-commerçants doivent par ailleurs équiper leurs infrastructures de technologies avancées pour gagner en efficacité, afin d’être le plus rapide possible.

 

Cette double nécessité de stockage et de livraison rapide à domicile entraîne une flambée du marché immobilier des entrepôts : en deux ans, le tarif moyen pour la location d’un entrepôt a augmenté de 22 % aux Etats-Unis et les prix à l’achat ont été multipliés par 3 ou 4 en seulement 6 ans selon Michael Schipper, spécialiste de l’immobilier commercial dans le New Jersey et à New York*. Et cette tendance n’est pas uniquement américaine : à Rennes et ses alentours par exemple, la demande d’entrepôts a grimpé de 20 % de 2020 à 2021, tandis que l’offre a diminué de 60 % sur la même période, selon le baromètre dressé par la Fnaim.**  La demande dépasse actuellement l’offre et des investisseurs comme Blackstone ont bien compris l’opportunité, investissant 170 milliard de dollars dans le marché des entrepôts.* 

Aujourd’hui, le marché est particulièrement tendu car les commerçants cherchent à se rapprocher des zones urbaines densément peuplées, mais le prix du mètre carré augmente lorsqu’on se rapproche de la ville et les espaces sont réduits, ce qui entraîne des difficultés à trouver des locaux appropriés. 

 

*Source : https://www.lecourrier.vn/le-marche-des-entrepots-senflamme-dope-par-la-pandemie-et-le-commerce-en-ligne/1036563.html

**Source : https://www.kermarrec-entreprise.fr/conseil/fnaim-les-chiffres-du-marche-rennais-du-1er-semestre-2021/

 

PINTEREST

 

 

Les bonnes pratiques pour faire décoller vos ventes sur Pinterest durant les périodes de promotions en e-commerce

 

Vous vous demandez comment utiliser Pinterest pour développer vos ventes lors des périodes de promotion ?

Il faut savoir que sur la plateforme, le parcours d’achat classique de l’utilisateur est réduit à deux phases en période de soldes : la planification et l’action.

 

Lors de la phase de planification, votre but est de susciter l’intérêt pour vos produits et d’améliorer la notoriété de votre marque. À cette étape, les internautes s’inspirent et se familiarisent avec votre entreprise, mais n’achètent pas encore. Même si le retour sur investissement de vos publicités n‘est pas immédiat, cette étape reste cruciale : 81 % des utilisateurs français ont utilisé Pinterest pour préparer leur dernier achat, et 86 % passent jusqu’à un mois à planifier un achat sur le site.* 

 

Ici, les types de promotions à privilégier sur Pinterest sont : 

 

Lors de la phase d’action, les internautes vont passer à l’achat. Le but pour vous est alors de leur proposer du contenu qui leur rappellera ce qu’ils ont vu auparavant lors de la phase de planification et de les inciter à acheter. Les publicités lors de cette phase fonctionnent : 71 % des utilisateurs français ont effectué une action après avoir vu du contenu proposé par des marques*.

 

Durant cette phase d’action, les formats d’annonces recommandés sont :

 

Une fois que vous avez choisi d’utiliser la promotion sur Pinterest et que vous avez une stratégie en tête, il s’agit de concevoir la bonne annonce.

 

Pour cela, il y a trois conseils à retenir :

  1. Inspirez-vous des tendances du moment. Proposez du contenu adapté aux préoccupations des internautes. Par exemple, la recherche de « tenues d’intérieur » a fait un bond de 170 % suite au Covid. L’ayant bien compris, la marque de chaussure Pique proposa une publicité pour des chaussures avec pour titre “Slip into these at home”, accompagné d’une photo de la chaussure en question, de quelques arguments en faveur de son confort, et d’une pastille “70% OFF”. Vous pouvez aussi jouer sur des moments spécifiques, comme la préparation du repas ou les vacances de Noël. Les internautes vont sur Pinterest pour trouver de l’inspiration, des conseils ou des astuces et votre annonce peut jouer sur ces codes pour plaire aux visiteurs.
  2. Travaillez votre message. Ne vous contentez pas d’informer froidement des caractéristiques de votre produit, mais faites le lien entre celui-ci et l’internaute : son quotidien, ses rêves, ses difficultés… Aussi, utilisez des appels à l’action dans vos messages : “acheter, découvrir, commander maintenant etc”.
  3. Adaptez le visuel. Faites figurer votre marque sur l’annonce, mais ne placez pas votre logo dans le coin supérieur droit, réservé à l’onglet “épingler” de Pinterest. Affichez la promotion du moment, par exemple “Black Friday” et n’hésitez pas à rendre très visible le pourcentage de réduction sur votre visuel, car les internautes y sont sensibles. En jouant sur les couleurs, les photos, les contrastes et la typo, vous pouvez rendre votre annonce visuellement attractive et différenciante. Vous pouvez aussi utiliser de courtes vidéos (6 à 15 secondes), puisque les consommateurs sont 53 % plus susceptibles d’acheter après avoir vu une vidéo.*

*Source : https://view.highspot.com/viewer/6220df442e61a7217e4ea0d3

 

GOOGLE PERFORMANCE MAX

 

 

La migration Google Performance Max c’est aujourd’hui ! 

 

À partir de juillet 2022, Google transformera automatiquement vos campagnes Shopping intelligentes en campagne Performance Max. 

 

Quelle différence entre les campagnes Shopping et Performance Max ?

 

Quels changements allez-vous constater sur votre compte Google Ads ?

Tout d’abord, sachez que vous recevrez une notification vous informant que telle ou telle campagne va être convertie en Performance Max.

Ensuite, chaque campagne Shopping active ou en veille sera convertie automatiquement, mais vous conserverez votre budget et vos paramètres précédemment définis. Une fois les nouvelles campagnes créées, les anciennes campagnes Shopping seront supprimées, mais vous pourrez toujours accéder à leur données pour analyser leurs performances. 

 

À noter que si vous êtes convaincu de la supériorité des campagnes Performance Max, vous n’êtes pas obligé d’attendre que Google fasse le changement – vous pouvez dès à présent convertir manuellement vos campagnes intelligentes Shopping en Performance Max. Si Google vous a déjà proposé de changer vos campagnes via une notification sur votre compte Google Ads, il vous suffit de cliquer sur Apply/Appliquer dans l’onglet notification. Vous pouvez aussi vous rendre dans l’onglet “Recommandations” pour voir que Google vous propose d’optimiser vos campagnes Shopping intelligentes en les transformant en Performance Max. Là aussi il vous suffit de cliquer sur Apply All/ Appliquer pour que le changement se fasse sur toutes les campagnes concernées. Vous pourrez ensuite vous rendre dans l’onglet Campagnes pour suivre l’état d’avancement de la mise à niveau des campagnes.

 

*Source : https://www.leptidigital.fr/webmarketing/sea/campagnes-shopping-intelligentes-converties-performance-max-27955/

 


 

Etude du mois 🏆

 

CHIFFRES E-COMMERCE 2022

 

 

 

Taux de conversion, panier moyen, pages vues par session… Contentsquare publie son étude 2022 sur le e-commerce

 

Chaque année, Contentsquare publie son rapport Digital Experience Benchmark dans lequel sont dévoilés les chiffres clés du e-commerce. 3 800 sites web ont été étudiés pendant 1 an, dans 25 pays au total et regroupant 14 industries différentes. Tour d’horizon de ce qu’il faut retenir de cette édition 2022.

 

En moyenne, les internautes visitent 22 pages lors d’une session d’achat. C’est 348 % de pages vues en plus que les sessions qui ne se terminent pas par un achat (où la moyenne est de 5 pages vues).* Les personnes souhaitant acheter sur internet s’inscrivent dans une démarche réfléchie, où ils sont à la recherche d’informations. L’achat compulsif semble donc être un mythe dans le secteur du e-commerce. Plus vos visiteurs ont d’informations, plus ils sont susceptibles d’acheter. Mais avec 22 pages visitées en moyenne, le risque que l’internaute passe à autre chose à cause d’une erreur technique ou d’une confusion liée à l’UX est fort. Il est donc important de lui apporter toutes les informations nécessaires rapidement, clairement et de manière fiable. 

 

Forcément, le temps passé lors d’une session acheteuse est plus long : 17 minutes en moyenne, contre maximum 5 minutes pour les sessions qui ne se finissent pas par un achat. Selon Contentsquare, il est important de réduire ce temps “en ne lésinant pas sur les éléments de réassurance, de personnalisation et d’automatisation”.**

 

Les utilisateurs mobile achètent plus rapidement que les utilisateurs sur desktop. En effet, sur mobile le temps moyen d’une session acheteuse est de 13 minutes, contre 22 minutes sur desktop.* 

 

Passons maintenant à une des métriques les plus importantes du e-commerce : le taux de conversion, qui s’élève cette année à 2,96 % toutes industries confondues. Cela représente une amélioration globale de +30 % par rapport à 2020 (où il était de 2,27 %). Seule l’industrie des télécommunications a vu son taux de conversion baisser de -29 %. Contentsquare estime que “pour améliorer les taux de conversion en 2022, les marques doivent simplifier au maximum le checkout”.**

 

Le taux de conversion est aussi plus élevé sur desktop (3,7 %) que sur mobile (2,2 %)*, ce qui indique que l’expérience utilisateur doit rester une priorité pour les marques, notamment sur mobile.

 

Qu’en est-il du panier moyen ? La même tendance se dégage entre mobile et desktop. En effet, le panier moyen est presque 2 fois plus élevé sur desktop que sur mobile (+ 91 % pour être précis). Seule exception à la règle, l’industrie du luxe voit son panier moyen sur mobile (615 $) être presque 2 fois plus élevé que sur desktop (336 $).*

 

*Source : https://contentsquare.com/fr-fr/insights/digital-experience-benchmark/

**Source : https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-cles-e-commerce-2022-taux-conversion-panier-moyen-pages-vues-session/

 


 

Le chiffre du mois 💯

 

-15 %

 

 

Les ventes en ligne de produits physiques ont chuté de 15% au premier trimestre

 

En suivant l’actualité du e-commerce, vous avez peut-être vu passer deux données à priori contradictoires provenant de la Fevad :

 

Alors qu’en est-il exactement ?

 

En réalité, le recul observé au premier trimestre 2022 n’est valable que pour les produits physiques non alimentaires, qui ont bel et bien chuté de 15 % par rapport au premier trimestre 2021. 

En cause : la stratégie zéro Covid de la Chine qui bloque l’importation de produits jusqu’aux entrepôts européens, ainsi que l’inflation qui incite les consommateurs à se rabattre en priorité sur les produits alimentaires, au détriment du non alimentaire.

 

Mais en prenant un peu de recul, on constate que la situation n’est pas si dramatique qu’on pourrait le croire : avec la période du coronavirus, les ventes en ligne de produits physiques ont explosé en 2020 et 2021. Par exemple, sur les mois de février / mars 2021, les ventes en ligne étaient supérieures de 50 % aux ventes de 2019 sur la même période.

Cette baisse de 15 % par rapport à l’excellente année 2021 est donc finalement un retour à la normale, puisque certains clients choisissent de retourner en magasin pour faire leurs achats. 

 

Heureusement, l’impact positif des restrictions sanitaires sur le secteur du e-commerce se fait toujours ressentir : par rapport à l’année 2021, les e-commerçants ont gagné 2 millions de cyberclients en plus (42,7 millions au total), le nombre de transaction a progressé de 5 % et le prix du panier moyen a augmenté de 6 %**.

Au global, les ventes de produits ont augmenté de +20 % par rapport à la période pré-coronavirus de 2019. D’ailleurs, certains secteurs ont énormément profité de la situation : l’alimentaire a bondi de 58 % entre 2019 et 2022,  tandis que les ventes de produits de beauté en ligne ont crû de 37 %*** et celles de l’ameublement de 20 %****.

 

Mais les excellents résultats du e-commerce sur cette année proviennent avant tout du secteur des services : en effet,  les ventes en ligne de services sont en progression de 43 % par rapport au premier trimestre 2021. Cette forte croissance est tractée avant tout par les services de transport, de tourisme et de loisir qui bondissent de 135 % sur l’année.

Les ventes en ligne de produits alimentaires connaissent également de très bon résultats, car les consommateurs ont pris l’habitude de faire leurs courses en ligne pendant la crise sanitaire et continuent de le faire aujourd’hui afin de trouver les meilleurs prix dans un contexte inflationniste. D’ailleurs, le 2 millions de nouveaux cyberclients proviennent avant tout de l’alimentaire.

 

*Source : https://www.lsa-conso.fr/les-raisons-du-coup-de-frein-des-ventes-en-e-commerce,412656

**Source : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/nouveau-record-de-vente-pour-le-e-commerce-au-cours-du-1er-trimestre-11602

***Source : https://www.lsa-conso.fr/dph/beaute/

****Source : https://www.lsa-conso.fr/marche-maison/ameublement-equipements-cuisine/

 


 

RDV DU MOIS 💯

 

 

WEBINAR : Comment exploiter votre catalogue produit pour maîtriser Google Performance Max ?

 

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